Vendredi, la Maison Blanche a exprimé son soutien aux récentes frappes militaires menées par Israël contre des cibles en Iran, en les qualifiant de « manœuvres d’autodéfense ». Sean Savett, porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, a justifié ces frappes comme étant une réponse aux missiles balistiques lancés par l’Iran sur Israël le 1er octobre.
Une escalade des tensions
Cette déclaration américaine s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre Israël et l’Iran. Washington, tout en réitérant son soutien à Israël, a également tenté de communiquer avec l’Iran pour éviter une expansion des hostilités dans la région. Les États-Unis, parallèlement, ont approuvé une vente d’obus à Israël pour soutenir ses capacités défensives, dans ce qui est perçu comme un renforcement stratégique face aux menaces régionales.
Vers une escalade ou une désescalade ?
L’Iran, de son côté, a assuré à Washington qu’il ne souhaitait pas « une expansion des tensions » avec Israël. Cependant, les récents événements et les réactions de part et d’autre alimentent les craintes d’une confrontation prolongée. Israël, qui a déclaré avoir débuté sa « riposte » contre l’Iran, a mené des frappes ciblées provoquant des explosions à Téhéran.
Réactions et préoccupations internationales
Face à cette spirale de violence, la communauté internationale, notamment l’ONU, a exprimé des inquiétudes. Des voix appellent à une désescalade pour éviter des conséquences désastreuses pour la région. Cependant, les échanges diplomatiques restent limités, chaque camp renforçant ses positions militaires.
La situation reste incertaine, alors que les efforts de médiation peinent à contenir les hostilités. Pour l’heure, Israël continue de justifier ses actions par l’autodéfense, tandis que l’Iran maintient sa position de ne pas vouloir intensifier les conflits.