Le projet du barrage de Bou Khemiss, autrefois considéré comme une pièce maîtresse du développement hydraulique dans la région de Khemisset, ne verra finalement pas le jour. Cette décision, prise par Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau, marque un tournant significatif dans les politiques d’infrastructure hydrauliques du pays.
En décembre dernier, la construction de ce barrage avait été confiée à l’entreprise Bioui Travaux, un acteur bien établi dans le secteur des travaux publics au Maroc. Ce projet, qui devait renforcer les capacités de stockage d’eau et assurer un approvisionnement stable pour l’irrigation et l’eau potable, est désormais abandonné.
Le barrage de Bou Khemiss devait non seulement répondre aux besoins en eau de la région, mais aussi participer à la lutte contre les sécheresses récurrentes qui affectent Khemisset. Cependant, malgré ces objectifs ambitieux, plusieurs facteurs, encore non précisés, ont conduit à l’annulation de ce projet.
Les répercussions de cette décision sont nombreuses. D’une part, la population locale, qui voyait dans ce barrage une solution aux problèmes d’approvisionnement en eau, pourrait se sentir déçue. D’autre part, cette annulation pose des questions sur les futures orientations de la politique hydraulique du gouvernement, particulièrement dans un contexte où les ressources en eau deviennent de plus en plus précieuses.
Cette décision de Nizar Baraka soulève également des interrogations sur l’avenir des projets similaires à travers le Maroc. L’abandon du barrage de Bou Khemiss pourrait-il être le signe d’une révision plus large des projets d’infrastructure hydrauliques dans le pays ? Seul le temps nous le dira.
En attendant, cette décision rappelle l’importance d’une gestion rigoureuse et bien pensée des ressources hydrauliques, essentielle pour garantir la sécurité et le développement durable des régions comme Khemisset.