Dans un nouveau rebondissement de l’affaire désormais médiatisée sous le nom d’ »Escobar du Sahara », le parlementaire et ancien président du Wydad de Casablanca, Saïd Naciri, a formellement nié toutes les accusations portées contre lui. Son nom a été cité dans une enquête tentaculaire portant sur un vaste réseau de trafic international de drogue, de blanchiment d’argent et d’autres activités criminelles graves.
Une figure publique au cœur du scandale
Saïd Naciri, personnage connu sur les scènes politique, sportive et artistique marocaines, se retrouve impliqué dans une affaire qui secoue l’opinion publique. Le dossier, piloté par la Brigade nationale de la police judiciaire, vise un certain nombre de personnalités supposément liées à une organisation criminelle dirigée par un baron surnommé « l’Escobar du Sahara ».
Une défense ferme
Devant les enquêteurs, l’élu a nié en bloc toutes les accusations, déclarant à travers son avocat que « l’implication de son nom dans ce dossier est infondée et relève d’une campagne de diffamation à visée politique ». Il affirme faire confiance à la justice marocaine pour faire éclater la vérité et démontrer son innocence.
Une enquête aux ramifications complexes
Les investigations en cours s’orientent vers un réseau aux ramifications nationales et internationales, impliquant des figures du monde des affaires, des anciens responsables sécuritaires et des intermédiaires influents. Des documents et écoutes téléphoniques seraient en cours d’analyse, mais à ce stade, aucune condamnation officielle n’a été prononcée.
Un climat de méfiance et de prudence
Alors que les médias et les réseaux sociaux s’emballent, plusieurs voix s’élèvent pour rappeler la nécessité de respecter la présomption d’innocence. L’affaire soulève aussi de sérieuses questions sur la perméabilité de certaines institutions à l’influence des réseaux criminels, et relance le débat sur la moralisation de la vie publique.