Au procès du « violeur de Tinder », un accusé bien sûr de lui

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Salim Berrada, 38 ans, est en procès pour avoir, entre 2014 et 2016, violé ou agressé sexuellement 17 femmes rencontrées sur Internet, se présentant comme un photographe de mode.

Le lundi marque le début de son procès devant la cour criminelle départementale de Paris, où il fait face à des accusations qu’il nie avec détermination depuis sa mise en examen en octobre 2016.

Malgré les récits concordants des plaignantes, qui décrivent des rencontres sur des sites de modèles ou de rencontres aboutissant à des agressions après avoir accepté un verre d’alcool, Salim Berrada maintient son innocence.

Son parcours, marqué par une arrivée en France à l’âge de 20 ans, est présenté comme celui d’un jeune homme ambitieux et déterminé, mais aussi parfois égoïste et rêveur. Son image de photographe célèbre est contestée, et il affirme n’avoir aucune addiction au sexe, malgré ses déclarations antérieures.

La défense de Salim Berrada s’appuie sur une sémantique minutieuse pour dépeindre un homme mal compris, mais les preuves accumulées contre lui, notamment des traces de drogues chez les victimes, pourraient peser lourdement dans l’issue du procès.

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