Depuis le lancement du dialogue social, quelque 4,25 millions de personnes, comprenant 1,25 million de fonctionnaires et 3 millions de salariés du secteur privé, ont bénéficié d’améliorations de revenus, selon une annonce du département du chef du Gouvernement.
L’accord signé lors de la session d’avril 2024 entre le gouvernement, les centrales syndicales, la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et la Confédération Marocaine de l’Agriculture et du Développement Rural (COMADER) vise à mettre en œuvre une réforme des régimes de retraite. Ce consensus, portant sur les principes fondamentaux de la réforme, sera présenté au Parlement lors de la session d’automne 2024.
De plus, le projet de loi organique sur la grève sera soumis au Parlement au cours de la session de printemps actuelle. Le gouvernement examinera également certains textes relatifs à la législation du travail en collaboration avec ses partenaires sociaux et économiques.
Cet accord reflète les efforts concertés des différentes parties pour trouver des solutions acceptables aux questions revendicatives, dans le but d’améliorer la situation des salariés tout en préservant la compétitivité de l’entreprise nationale et ses engagements sociaux.
L’accord, signé par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, ainsi que par les représentants des centrales syndicales et des organisations professionnelles des travailleurs, prévoit une augmentation générale nette mensuelle de 1000 dirhams pour les salaires des travailleurs du secteur public non encore bénéficiaires, une baisse de l’impôt sur le revenu pour l’ensemble des fonctionnaires et des salariés, ainsi que des augmentations du SMIG et du SMAG agricole.
Le Chef du gouvernement a qualifié cet accord d’événement historique, soulignant l’engagement du gouvernement à améliorer la situation des travailleurs conformément à la Vision Royale. Ce processus reflète une volonté politique forte en faveur de l’amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs dans tous les secteurs.