Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, a annoncé une mise à jour du contrat liant les familles et les établissements d’enseignement scolaire privé au Maroc. Un communiqué ministériel précise que ce document sera encadré par une note ministérielle pour garantir ses finalités.
Lors d’une réunion de travail avec les représentants du secteur de l’enseignement privé, Benmoussa a rappelé l’importance du contrat type qui régit la relation entre les familles et les établissements privés. Ce contrat, considéré comme un document de référence essentiel, met l’intérêt de l’élève au premier plan et garantit les droits de toutes les parties impliquées. Le ministre a souligné que ce contrat vise à assurer le droit des élèves à suivre régulièrement leurs études sans que leur parcours scolaire ne soit entravé par des conflits entre les parties.
Benmoussa a également exhorté les représentants du secteur à ne pas augmenter les frais de scolarité afin de ne pas alourdir le fardeau des parents et des tuteurs des élèves. Il a insisté sur la nécessité de veiller à ce que les frais de scolarité soient proportionnels aux services éducatifs fournis.
Pour enrichir le projet de loi sur l’enseignement scolaire, le ministre a appelé son département à préparer des propositions en collaboration avec les instances représentatives de l’enseignement scolaire privé. Ce projet de loi, actuellement en cours d’approbation, vise à réglementer et à accompagner le secteur de l’enseignement privé pour améliorer sa performance et son efficacité éducative, tout en tenant compte des relations avec les familles et de l’intérêt suprême des élèves.
La réunion s’est tenue au siège central du ministère et a réuni diverses personnalités du secteur de l’enseignement privé, y compris le président de l’Alliance de l’enseignement privé au Maroc, le président de l’Union de l’enseignement et de la formation libre au Maroc, le président de l’Organisation nationale des établissements d’enseignement et de formation privés au Maroc, ainsi que le vice-président de la Fédération de l’enseignement privé affiliée à la Confédération générale des entreprises du Maroc. Le secrétaire général du ministère et une équipe centrale composée de responsables des directions concernées étaient également présents.