- Advertisement -
Mardi noir pour les infrastructures numériques marocaines. Une cyberattaque d’envergure, attribuée à des hackers algériens, a pris pour cible plusieurs institutions publiques du Royaume, soulevant des inquiétudes sur la sécurité des systèmes d’information étatiques.
C’est dans la matinée de mardi que les premiers signes d’une attaque ont été détectés sur le site officiel du ministère de l’Emploi. Très vite, les soupçons se sont confirmés : il s’agissait d’une attaque coordonnée, apparemment lancée depuis l’Algérie, selon des sources proches de la cybersécurité. Les assaillants ont ensuite étendu leur offensive à d’autres institutions sensibles, dont la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS).
Des captures d’écran circulant sur les réseaux sociaux montrent que certains sites ont été brièvement défacés, affichant des messages aux relents politiques. Si l’ampleur des dégâts reste à évaluer, plusieurs services en ligne ont été temporairement interrompus, provoquant des désagréments pour les usagers.
Le ministère délégué chargé de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration s’est voulu rassurant dans un communiqué publié en fin de journée, affirmant que « les équipes techniques sont mobilisées pour restaurer les plateformes impactées et renforcer les dispositifs de protection. Aucune donnée sensible n’aurait été compromise à ce stade des investigations ».
Ce nouvel épisode de cyberguerre rappelle les tensions latentes entre le Maroc et l’Algérie, souvent transposées dans l’espace numérique. Les experts alertent sur la nécessité de doter les structures publiques marocaines de systèmes de défense plus robustes face à la recrudescence des attaques informatiques à motivations géopolitiques.
