La capacité du réseau de transport francilien pendant les Jeux Olympiques de Paris, du 20 juillet au 8 septembre 2024, suscite des préoccupations. Suite à une lettre alarmiste du préfet d’Île-de-France, Marc Guillaume, adressée au ministre délégué aux transports, Clément Beaune, le gouvernement reconnaît la nécessité d’ajustements.
Selon le préfet, le plan transport pourrait être insuffisant pour acheminer les 500 000 à 1 million de spectateurs attendus. Les problèmes potentiels incluent des seuils de saturation dépassés sur 11 lignes de métro sur 16, les cinq lignes de RER, et des difficultés sur le réseau de bus.
Le ministre délégué aux transports, Clément Beaune, admet qu’il reste du travail à faire, avec des recrutements et des investissements en cours. Il encourage également les habitants à s’organiser différemment, envisageant le télétravail et la prise de congés pendant la période des Jeux.
La présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, soutient cette approche, soulignant l’importance de permettre aux Franciliens de télétravailler pour éviter la surcharge des transports. Elle rejette cependant l’idée d’un « confinement olympique » et insiste sur la nécessité d’accueillir le monde avec positivité.
Malgré les critiques, le gouvernement affirme que tous les spectateurs auront accès aux sites olympiques en transport public, tout en reconnaissant les ajustements nécessaires pour garantir le succès des Jeux Olympiques de 2024.