Le 6 novembre 2023 marquera le 48e anniversaire de l’emblématique Marche Verte, une réponse pacifique et historique à l’occupation d’une partie du territoire national du Maroc. Cet article est une revue de presse basée sur un éditorial publié dans le quotidien Assabah par Hassan Benadad le 3 novembre 2023 à 21h50.
La Marche Verte, initiée de manière magistrale par feu Hassan II, ne se résumait pas à une simple entreprise de libération territoriale. Elle s’est révélée être une référence en matière de sécurité mondiale, une leçon de dialogue humanitaire, et un moyen de prévenir l’effusion de sang. En évoquant l’esprit de la Marche Verte, il est impossible de ne pas se rappeler des scènes de destruction et de violence au Moyen-Orient.
L’évocation de l’esprit de la Marche Verte sert également à rappeler comment des groupes de mercenaires et de séparatistes, soutenus par l’Algérie, ont osé revendiquer un attentat terroriste contre des civils dans un quartier résidentiel de la ville d’Es-Smara. Cet acte criminel, sous enquête par la police judiciaire, n’a pas empêché le Maroc de poursuivre sa marche vers le développement des provinces du sud.
L’éditorialiste d’Assabah souligne que le développement du Sahara marocain est clairement visible, grâce aux chantiers et projets inscrits dans le programme de développement de Laâyoune et Dakhla. Le Maroc continue à consolider ses acquis sur la scène internationale en défendant la légitimité de sa cause et son intégrité territoriale de Tanger à Lagouira, grâce à une diplomatie pragmatique et offensive. Plus de 100 pays ont reconnu la marocanité du Sahara, tandis que d’autres ont ouvert des consulats à Laâyoune et Dakhla.
Il est prévisible qu’une marche de cette envergure suscite de la rage et de l’hystérie, d’autant plus après l’adoption de la dernière résolution du Conseil de sécurité concernant le Sahara marocain. Cette résolution a désigné l’Algérie comme responsable de ce conflit artificiel et l’a sommée de trouver une solution. Une solution évidente pour tous, sauf pour ceux aveuglés par leur obsession du Maroc.