Depuis quelques jours, une vidéo circule sur les réseaux sociaux mettant en scène Achraf Hakimi, la star du Paris Saint-Germain (PSG), invitant les jeunes Marocains à télécharger une application promettant des gains financiers. Cependant, Hakimi vient d’être involontairement impliqué dans une affaire d’arnaque par deepfake, soulevant des questions sur la crédibilité des contenus partagés en ligne.
Les deepfakes sont devenus un fléau avec la démocratisation des plateformes d’intelligence artificielle (IA). Ces vidéos manipulées, créées à l’aide de techniques d’IA, visent à sembler authentiques en présentant des personnalités publiques dans des situations inhabituelles. Dans le cas d’Achraf Hakimi, la vidéo le montre faisant la promotion d’une application prétendument destinée à aider la jeunesse marocaine à gagner de l’argent, avec des affirmations de gains de plus de 10 millions d’euros.
La crédibilité de la vidéo était renforcée par la présence de la présentatrice du journal et du logo de la chaîne nationale, 2M, ainsi que la participation de la journaliste et influenceuse Ihssane Benalluch comme la prétendue grande gagnante de l’application.
Cependant, plusieurs indices ont rapidement révélé qu’il s’agissait d’un deepfake. Les bandeaux de texte étaient illisibles, et Hakimi, qui a des difficultés à s’exprimer en darija, parlait parfaitement le dialecte égyptien dans la vidéo.
Cette affaire soulève des préoccupations plus larges sur la montée en puissance des deepfakes, qui peuvent nuire à la réputation et à la vie privée des individus. La vigilance devient ainsi cruciale pour éviter de tomber dans de telles arnaques.
En conclusion, l’incident avec Achraf Hakimi met en lumière les risques croissants associés aux deepfakes et souligne la nécessité pour les utilisateurs des médias sociaux d’être conscients de ces menaces afin de préserver l’intégrité de l’information partagée en ligne.