Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a récemment tenu une visioconférence avec son homologue panaméen, Javier Eduardo Martinez-Acha Vasquez, pour discuter des perspectives ouvertes par la décision de la République du Panama de suspendre toute reconnaissance de la pseudo « RASD ». Cette décision marque une étape clé dans les relations bilatérales entre le Royaume du Maroc et le Panama.
Ce rapprochement diplomatique a été salué par un message de Sa Majesté le Roi Mohammed VI adressé au Président panaméen, SEM. José Raul Mulino. Le ministre panaméen des Affaires étrangères a exprimé, au nom du gouvernement et du peuple panaméens, sa profonde reconnaissance pour ce geste royal, affirmant l’importance de cette nouvelle dynamique dans les relations entre les deux pays.
La suspension de la reconnaissance de l’entité séparatiste par le Panama intervient à un moment stratégique, alors que ce pays se prépare à intégrer le Conseil de Sécurité des Nations unies en tant que membre non permanent à partir du 1er janvier 2025. Cela permettra au Panama de jouer un rôle actif dans la recherche d’une solution définitive au différend autour du Sahara marocain, conformément aux paramètres établis par les résolutions onusiennes.
Cette décision renforce également la dynamique internationale en faveur de l’Initiative d’autonomie présentée par le Maroc en 2007 comme solution réaliste et durable au différend sur le Sahara. De nombreux pays à travers le monde soutiennent cette proposition, considérée comme conforme au droit international et aux principes de souveraineté nationale.
Cette nouvelle page dans les relations bilatérales ouvre la voie à un partenariat renforcé entre le Maroc et le Panama, basé sur la confiance mutuelle et l’amitié. Plusieurs secteurs stratégiques, tels que le commerce, le tourisme, les énergies renouvelables, et la coopération culturelle, pourraient bénéficier de cette dynamique positive.
La décision du Panama de suspendre ses relations avec la pseudo « RASD » reflète une volonté claire de renforcer les relations avec le Maroc tout en contribuant activement à la résolution du différend régional sur le Sahara marocain. Cette coopération prometteuse témoigne d’un engagement commun en faveur de la paix, du développement et de la stabilité régionale et internationale.