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Les récentes précipitations qu’a connues le Maroc, notamment entre le 22 août et le 14 octobre 2024, ont marqué une amélioration significative de la situation hydrologique du Royaume. Selon une source du ministère de l’Équipement et de l’Eau, ces pluies abondantes ont permis d’augmenter les réserves des barrages de 780 millions de mètres cubes en moins de deux mois. Cela a non seulement assuré la desserte en eau potable dans plusieurs régions, mais a aussi permis une recharge notable des nappes phréatiques, allégeant ainsi la pression sur les ressources souterraines.
Ces apports hydriques dépassent largement les moyennes saisonnières et ont touché particulièrement six bassins versants clés. Par exemple, dans les bassins du Drâa-Oued Noun et Guir-Ziz-Rheris, les précipitations maximales enregistrées ont atteint 127 mm au niveau du barrage d’Agdez. D’autres zones ont également bénéficié de pluies abondantes, avec des chiffres tels que 106 mm dans le Moyen Drâa et 105 mm dans le bassin de Maïder. Ces apports exceptionnels sont de bon augure pour le démarrage de la campagne agricole 2024-2025.
Le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a souligné que dans certaines régions du Sud-Est, les précipitations enregistrées en une seule journée ont parfois dépassé la moyenne annuelle. Cela a engendré des crues records, notamment à Tazarine où le débit a atteint 3.238 mètres cubes par seconde, et à Figuig avec un débit de 2.900 mètres cubes par seconde.
Ces événements climatiques s’avèrent donc essentiels pour revitaliser les ressources en eau du Maroc, contribuant à une meilleure gestion de l’approvisionnement en eau potable, tout en assurant des conditions optimales pour l’agriculture dans les mois à venir.
