Le 13 mars 2024, la chambre correctionnelle du Tribunal de première instance de Ain Sebaa a rendu son verdict concernant Mohamed Boudrika, président emblématique du Raja de Casablanca.
Condamné par contumace à un an de prison avec sursis et à une amende de 230 500 dirhams, Boudrika est accusé d’émission de chèques sans provision dans le cadre d’un projet immobilier.
Malgré son absence due à une convalescence à l’étranger après une intervention chirurgicale à Londres en février, les répercussions de cette affaire sont importantes tant sur le plan judiciaire que sur la scène politique. En dépit des rumeurs et des allégations diffusées sur les réseaux sociaux, Boudrika a vivement nié toute fuite à l’étranger pour éviter une éventuelle condamnation.
Sur sa page Facebook, il a déploré la propagation de fausses informations et a démenti catégoriquement l’existence d’un mandat de recherche à son encontre.
Cette affaire souligne les tensions entre justice, réseaux sociaux et vie politique au Maroc.