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Naïma Samih, icône incontestée de la chanson marocaine, s’est éteinte dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 mars 2025, à l’âge de 71 ans, après un long combat contre la maladie.
Originaire de Casablanca, elle était reconnue pour sa voix puissante et émotive, qui a marqué des générations de mélomanes.
Née en 1953 dans le quartier populaire de Derb Sultan à Casablanca, Naïma Samih a dû interrompre ses études en 1966 pour se former à la coiffure et à l’esthétique. Elle a débuté sa carrière artistique en participant à des émissions de découverte de talents, notamment « Khamiss al Had » de Mohammed Bouanani et « Mawahib » d’Abdenbi Jirari. Malgré les réticences initiales de sa famille conservatrice, son talent a rapidement été reconnu, la propulsant sur le devant de la scène musicale marocaine.
Parmi ses œuvres les plus emblématiques figurent « Jrit ou jarit » et « Yak A Jarhi », des chansons qui ont transcendé les frontières du Maroc pour toucher le cœur des auditeurs à travers le monde arabe. Son répertoire, riche et varié, reflétait une profonde sensibilité et une capacité unique à exprimer les émotions humaines.
En décembre 2024, des informations faisaient état d’une détérioration de son état de santé, nécessitant une hospitalisation à Rabat. Après une période de traitement, son état s’était amélioré, lui permettant de retourner chez elle à Benslimane pour poursuivre sa convalescence.
Malheureusement, sa santé s’est de nouveau dégradée, conduisant à son décès.
Naïma Samih laisse derrière elle un héritage artistique inestimable et une empreinte indélébile dans le patrimoine culturel marocain. Sa voix unique et ses interprétations resteront gravées dans la mémoire collective, témoignant de son immense contribution à la musique marocaine.
Nous présentons nos sincères condoléances à sa famille et à ses proches en cette période de deuil.
