Le projet de réhabilitation du Zoo d’Ain Sebaa à Casablanca continue de rencontrer des obstacles importants, principalement dus à un déficit financier qui dépasse désormais les 20 millions de dirhams (MDH). Cette situation a été discutée lors de la session ordinaire du Conseil de la ville de Casablanca en octobre, présidée par la maire Nabila Rmili. Selon cette dernière, la ville est confrontée à de sérieux défis pour l’ouverture de cette infrastructure, en raison des retards causés par une étude financière rigoureuse visant à minimiser les pertes potentielles.
Nabila Rmili a assuré que le cahier des charges, essentiel pour la finalisation du projet, serait bientôt prêt, laissant espérer une avancée prochaine. Toutefois, les défis financiers demeurent, notamment la nécessité de prévoir un budget conséquent pour la gestion et l’achat des animaux. En effet, un montant de 50 MDH est requis pour cette acquisition, et ce budget est prévu dans le cadre du budget communal de 2025. À cela s’ajoute un budget d’équipement de 18 MDH.
De nombreuses réunions ont également été tenues avec la société Dream Village, à laquelle la gestion déléguée du zoo a été confiée. Cette collaboration est essentielle pour garantir que le zoo, une fois opérationnel, puisse fonctionner efficacement et attirer les visiteurs, tout en évitant les lourdes charges financières qui pourraient peser sur la ville.
Malgré les retards, les Casablancais espèrent voir ce projet emblématique enfin aboutir, avec l’ambition de faire du Zoo d’Ain Sebaa un centre de loisirs et de découverte de la faune à la hauteur des attentes.