Le Chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, a récemment tenu des réunions avec les représentants des syndicats les plus influents du secteur de l’Éducation nationale. Ces rencontres ont eu lieu en présence du ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement primaire et des sports, Chakib Benmoussa, ainsi que du ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Younes Sekkouri.
L’objectif de ces réunions était d’aborder les évolutions constatées dans la mise en œuvre de la réforme du système éducatif, dans le cadre de la dynamique du dialogue et des consultations adoptées par le gouvernement avec les partenaires sociaux.
L’un des points discutés lors de ces réunions était le statut de l’Éducation nationale, qui a suscité des préoccupations parmi les enseignants. Les syndicats des enseignants ont multiplié les grèves à travers le royaume pour exprimer leur rejet du nouveau statut. Selon Chakib Benmoussa, environ 90 000 enseignants sont actuellement en grève, ce qui représente environ 30% de l’effectif total des enseignants.
Cependant, le ministre n’a pas commenté ce chiffre et a affirmé que le dialogue se poursuivra pour aborder les questions qui n’ont pas été traitées lors de l’accord de janvier 2023.
Les réunions se sont déroulées en présence des représentants des syndicats signataires de l’accord du 14 janvier 2023, notamment la Fédération nationale de l’enseignement-UMT, le Syndicat national de l’enseignement-CDT, la Fédération libre de l’enseignement-UGTM et le Syndicat national de l’enseignement-FDT.
L’accent a été mis sur la volonté commune du gouvernement et des partenaires sociaux de mettre en œuvre efficacement les dispositions de l’accord du 14 janvier. Il a été convenu que des réunions ultérieures seront organisées sous l’égide du Chef du gouvernement pour travailler à l’amélioration du statut unifié de l’Éducation nationale, en tenant compte de l’évolution de la réforme du secteur.