Sarkozy face au procès libyen : une dernière déclaration entre silence stratégique et dénonciation d’un « réquisitoire politique »

0

- Advertisement -

 

Lors de la dernière audience de son procès dans l’affaire dite du « financement libyen », Nicolas Sarkozy a choisi une posture de retenue mêlée de dénonciation. L’ancien président de la République a refusé de répondre aux réquisitions du parquet national financier, qu’il a qualifiées de « réquisitoire politique et violent ».

Dans ses ultimes mots devant les juges, Sarkozy a justifié son silence par le « contexte médiatique et politique détestable » dans lequel se déroule ce procès très médiatisé. Une allusion claire – sans la nommer directement – au jugement récemment rendu contre Marine Le Pen, qui a, selon ses proches, cristallisé une tension politique et judiciaire inhabituelle en France.

Ce procès, qui secoue la scène politique depuis des années, vise à déterminer si la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy a bénéficié de financements occultes venus de Libye, sous le régime de Mouammar Kadhafi. L’ancien chef de l’État nie catégoriquement toutes les accusations, évoquant un acharnement judiciaire à caractère politique.

La décision du tribunal correctionnel est attendue le 25 septembre prochain. Elle marquera une étape cruciale, non seulement pour l’avenir judiciaire de Nicolas Sarkozy, mais également pour l’image de l’institution judiciaire dans une France profondément divisée sur la question de l’impartialité des procès à forte résonance politique.


 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.