Le Maroc a été secoué dans la nuit du lundi au mardi par un séisme d’une magnitude de 5,2 sur l’échelle de Richter, enregistré à 23h48 dans la commune de Brikcha, relevant de la province de Ouezzane.

Selon Nasser Jabour, directeur de l’Institut National de Géophysique (ING), cette secousse tellurique est un « choc sismique isolé », ce qui signifie qu’elle ne fait pas partie d’une activité sismique plus vaste susceptible d’entraîner des répliques majeures.

Le ministère de l’Équipement et de l’Eau a rapidement mobilisé ses équipes aux niveaux central et territorial pour évaluer l’impact du séisme sur les routes et installations hydriques de la région. Dans un communiqué officiel publié mardi, il a rassuré la population en affirmant qu’« aucun dégât n’a été constaté jusqu’ici au niveau des infrastructures routières et des installations hydriques ».

Des tournées d’inspection ont été menées sur le terrain pour s’assurer que les infrastructures restent fonctionnelles et sécurisées.

La province de Ouezzane et ses alentours ne sont pas les zones les plus exposées aux séismes au Maroc, contrairement aux régions du Rif ou de l’Atlas. Toutefois, la magnitude relativement élevée de cette secousse rappelle que le Maroc est traversé par plusieurs failles tectoniques susceptibles de générer des secousses imprévisibles.

Bien qu’aucun dégât majeur n’ait été signalé, les autorités rappellent l’importance de suivre les recommandations de sécurité en cas de secousse :
✅ Se mettre à l’abri sous une table solide ou près d’un mur porteur.
✅ Éviter de prendre les escaliers ou l’ascenseur en cas de panique.
✅ Sortir dans un espace dégagé après la secousse pour éviter les risques d’effondrement.

Les équipes de surveillance sismique continuent de suivre la situation de près pour détecter d’éventuelles répliques, bien que les experts estiment que le risque reste faible.