À la suite du drame tragique survenu à Sidi Rahal, ayant coûté la vie à la jeune Ghita, la Confédération marocaine des Très Petites et Moyennes Entreprises (TPME) monte au créneau. Dans un communiqué rendu public ce jeudi, l’organisation appelle à l’ouverture immédiate d’une enquête « impartiale, transparente et rigoureuse » pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce décès qui a choqué l’opinion publique.
Ghita, jeune fille de 14 ans, a été mortellement percutée par un conducteur en excès de vitesse alors qu’elle se trouvait en bord de route à Sidi Rahal, une station balnéaire prisée pendant l’été. Depuis, une vague d’émotion et d’indignation envahit les réseaux sociaux, avec de nombreux appels à la justice et à la responsabilisation des auteurs d’actes similaires.
Dans sa déclaration, la Confédération TPME souligne que « toute vie compte, qu’elle soit issue d’un quartier huppé ou populaire », et que la justice ne saurait être à deux vitesses. L’organisation insiste également sur la nécessité de protéger les citoyens, en particulier les enfants, contre la recrudescence des accidents de la route, souvent causés par des comportements irresponsables.
« Nous demandons que toute la vérité soit faite dans cette affaire. Il ne s’agit pas seulement d’un accident tragique, mais d’un symptôme inquiétant d’impunité que notre société ne peut plus tolérer », peut-on lire dans le communiqué.
TPME appelle également à un renforcement des contrôles routiers, particulièrement dans les zones à forte fréquentation estivale comme Sidi Rahal, ainsi qu’à des mesures préventives concrètes pour protéger les piétons : ralentisseurs, caméras de surveillance, limitation de vitesse effective, et campagnes de sensibilisation.
Cette prise de position intervient alors que plusieurs voix, y compris au sein de la société civile et des milieux associatifs, s’élèvent pour dénoncer un traitement jugé trop discret de cette affaire par certains médias et autorités.
La Confédération conclut son communiqué par un message adressé à la famille de la victime :
« Nos pensées vont à la famille de Ghita. Sa vie ne peut être réduite à une simple statistique. Elle mérite justice, comme tout citoyen marocain. »