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Un coup de tonnerre diplomatique secoue le Maghreb. En effet, Donald Trump, via son envoyé spécial Steve Witkoff, a annoncé que les États-Unis œuvrent à un accord de paix entre le Maroc et l’Algérie. L’objectif est de conclure cet accord dans un délai de 60 jours. Cette initiative intervient après plus de quatre ans de relations rompues entre les deux voisins, principalement à cause du dossier du Sahara occidental.
Contexte d’une crise régionale et médiation américaine
Depuis août 2021, le Maroc et l’Algérie ont rompu leurs relations diplomatiques. Cette rupture a engendré des tensions économiques et sécuritaires. Ainsi, la médiation américaine s’inscrit dans un contexte international où Washington cherche à stabiliser la région du Maghreb. Le but est également de favoriser la coopération économique.
Le soutien de Washington au plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental a accentué les divergences avec Alger. Par conséquent, toute initiative diplomatique est cruciale. Elle est nécessaire pour éviter une escalade.
Objectifs clés de l’accord et réactions régionales
Bien que les détails de l’accord de paix restent confidentiels, plusieurs objectifs sont prévus :
- Rétablissement des relations diplomatiques entre le Maroc et l’Algérie.
- Coopération économique et commerciale renforcée.
- Dialogue sur le Sahara occidental, avec la médiation américaine comme garant.
- Sécurité régionale : mise en place de mécanismes bilatéraux de prévention des conflits.
L’annonce de Steve Witkoff a provoqué diverses réactions. Certains analystes estiment que la pression internationale pourrait inciter Rabat et Alger à désamorcer les tensions. Toutefois, d’autres restent sceptiques. Ils soulignent que les divergences historiques sur le Sahara occidental pourraient compliquer la mise en œuvre.
Néanmoins, l’engagement américain montre une volonté claire de stabiliser la région. De plus, il encourage un dialogue constructif. Le plan américain pour un accord Maroc-Algérie en 60 jours représente donc un tournant historique pour le Maghreb. Les prochaines semaines seront déterminantes. Si l’accord se concrétise, il pourrait transformer les relations bilatérales, favoriser le commerce et renforcer la stabilité régionale.
