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Le conflit latent entre l’Inde et le Pakistan a une fois de plus plongé la région dans une nuit de terreur. Dans la nuit de mardi à mercredi, les deux puissances nucléaires ont échangé de violentes frappes le long de la ligne de contrôle (LoC), provoquant un lourd bilan humain : au moins 38 morts ont été recensés des deux côtés de la frontière.
Selon des sources officielles et des médias locaux, les affrontements, d’une intensité rare ces derniers mois, ont éclaté après une série de tirs d’artillerie et de bombardements aériens, impliquant aussi bien des positions militaires que des zones habitées. Parmi les victimes figurent des civils, des soldats et des membres de groupes armés actifs dans la région disputée du Cachemire.
Les autorités indiennes accusent Islamabad d’avoir initié l’attaque en soutenant des infiltrations rebelles sur leur territoire, tandis que le Pakistan affirme avoir répondu à une agression indienne non provoquée. Les deux capitales ont convoqué d’urgence leurs conseillers à la sécurité nationale, tandis que la communauté internationale appelle à la retenue.
Ce regain de tensions survient dans un contexte déjà fragile, marqué par des élections imminentes en Inde et une instabilité politique au Pakistan. Les précédents conflits entre les deux pays — notamment ceux de 1947, 1965, 1971 et 1999 — rappellent le potentiel explosif de toute escalade non maîtrisée entre ces deux puissances dotées de l’arme nucléaire.
Malgré les appels au calme, les populations civiles vivant près de la frontière vivent dans la peur constante de nouveaux affrontements. De nombreuses familles ont été déplacées dans l’urgence, fuyant les zones les plus exposées.
Face à cette flambée de violence, l’ONU et plusieurs capitales occidentales exhortent New Delhi et Islamabad à privilégier la voie du dialogue et à réactiver les canaux diplomatiques suspendus depuis plusieurs mois.
