Le Maroc, confronté à une sécheresse exacerbée par les changements climatiques, intensifie son utilisation de ressources en eau non conventionnelles et le transfert des eaux entre bassins, selon le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka.
Des solutions telles que le dessalement de l’eau de mer et la réutilisation des eaux usées épurées sont mises en œuvre, en accord avec les directives royales. Actuellement, le pays dispose de 17 infrastructures de transfert d’eau, avec d’autres projets programmés dans le cadre du Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et d’irrigation (PNAEPI), 2020-2027.
Malgré ces initiatives, le ministre souligne l’urgence de la situation hydrique, liée aux répercussions des changements climatiques. Une séance de travail présidée par le Roi Mohammed VI a révélé un déficit pluviométrique de 70%, mettant en lumière la nécessité d’accélérer les projets pour assurer l’approvisionnement en eau potable et la sécurisation des systèmes hydrauliques.
