Le coureur espagnol d’origine marocaine, Mohamed Katir, vice-champion du monde du 5000 m, a écopé d’une suspension de deux ans de la part de l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU). La sanction fait suite à trois infractions à la réglementation sur la localisation pour les contrôles antidopage.
Katir a reconnu avoir enfreint les règles antidopage, entraînant cette suspension décidée par l’AIU. La Fédération espagnole d’athlétisme (RFEA) a immédiatement suspendu sa licence dès qu’elle a été informée officiellement de l’ouverture de la procédure à son encontre.
Initialement suspendu provisoirement le 7 février, le coureur de fond avait initialement nié les accusations de non-localisation trois fois au cours des 12 derniers mois. Sa suspension, en vigueur du 7 février 2024 au 6 février 2026, entraînera l’annulation de tous les résultats et récompenses obtenus depuis le 10 octobre 2023.
Mohamed Katir, âgé de 25 ans, vice-champion du monde sur 5000 mètres en 2023, manquera ainsi les Jeux olympiques de Paris cet été, représentant une perte significative pour les espoirs de médailles de l’Espagne en athlétisme. Né à Ksar El Kébir, Katir a obtenu la nationalité espagnole et a commencé à concourir sous ses nouvelles couleurs à partir du 1er janvier 2020.
Cette suspension soulève des questions sur l’intégrité des athlètes naturalisés espagnols et constitue un défi pour la fédération espagnole d’athlétisme, qui voit ainsi l’une de ses principales figures privée de compétition internationale.