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Le président du groupe parlementaire du Parti Authenticité et Modernité (PAM), Ahmed Touizi, a apporté des précisions à propos de l’expression “moudre le papier”, employée lors d’une récente séance au Parlement et qui a suscité une vive polémique.
Touizi a expliqué que ses propos ont été sortis de leur contexte et que l’expression utilisée n’avait aucun lien avec la farine subventionnée ou d’éventuels mélanges de produits non conformes.
“Moudre le papier”, une expression métaphorique
Selon le député, l’expression “moudre le papier” était une métaphore visant à dénoncer les manipulations et falsifications de factures destinées à bénéficier indûment du soutien public.
Il a précisé qu’une lecture littérale est illogique, la valeur du papier étant plus élevée que celle de la farine, ce qui rend toute interprétation matérielle infondée.
Touizi a par ailleurs déploré que certains acteurs aient volontairement déformé ses propos, cherchant à provoquer la controverse plutôt qu’à aborder le fond du problème : le manque de contrôle sur la qualité de la farine subventionnée et sur les mécanismes de distribution du soutien public.
Un plaidoyer pour une réforme responsable du système de subvention
Le parlementaire a réaffirmé la position de son parti en faveur d’une réforme globale et progressive du système de subventions, notamment pour la farine et le gaz butane, en vue de rediriger l’aide directement vers les ménages les plus vulnérables.
Objectif : justice sociale et efficacité économique
Ahmed Touizi a souligné que cette orientation vise à renforcer la justice sociale, à garantir la dignité des citoyens et à assurer une utilisation plus équitable et transparente des ressources publiques.
Il a conclu en appelant à un débat national apaisé et objectif, loin des interprétations erronées et des polémiques stériles, afin de promouvoir une réforme durable et responsable du soutien public.
