Attaque mortelle à Es-Semara : Une enquête ouverte sur l’origine des projectiles

 

Une série d’explosions tragiques secoue la ville d’Es-Semara, causant la mort d’une personne et blessant trois autres, dont deux grièvement. Les autorités soupçonnent fortement qu’un tir de roquettes en soit à l’origine, et le Parquet a ouvert une enquête pour élucider les circonstances de cette attaque meurtrière.

Selon les informations disponibles, deux facteurs pointent vers le mouvement séparatiste du « Polisario » en tant que source probable de ces explosions. Premièrement, ce groupe a revendiqué la responsabilité du tir, et deuxièmement, les projectiles utilisés semblent avoir une origine russe. Cela alimente les spéculations sur une possible implication de l’Algérie, qui aurait fourni des armes au mouvement séparatiste.

Les projectiles en question, des roquettes russes Grad, ont une portée de 20 kilomètres, ce qui rend plausible une attaque par roquette étant donné la proximité d’Es-Semara avec le mur. Cependant, aucune confirmation définitive n’a été donnée concernant l’usage de ces roquettes dans l’attaque.

L’absence de moyens de défense efficaces pour protéger les citoyens contre de telles attaques suscite des inquiétudes. L’analyste militaire souligne que le Maroc est actuellement lié par un accord de cessez-le-feu qui limite la modernisation de son arsenal militaire dans la région. Tout changement doit se faire en accord avec les termes de cet accord, sans renforcer la puissance militaire en place, sous peine de violation du cessez-le-feu.

L’introduction de nouvelles armes non présentes en 1991, date de la conclusion du cessez-le-feu, est considérée comme une violation de l’accord en vigueur, et elle pourrait entraîner des condamnations de la part du Conseil de sécurité de l’ONU, ce qui pourrait affecter la position du Maroc dans le conflit.

Il est également noté que les forces armées ne sont pas déployées sur place, mais que les autorités locales, les services de sécurité et la protection civile sont intervenus immédiatement en réponse aux explosions. La MINURSO (Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental) était également présente sur les lieux.

Le Procureur général du Roi près la Cour d’appel de Laâyoune a annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire pour déterminer l’origine des projectiles qui ont provoqué la mort d’une personne et blessé trois autres, dont deux sont dans un état critique. Des expertises techniques et balistiques sont en cours pour identifier les projectiles et les circonstances de cette tragique attaque.

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