Le gouvernement marocain a conclu un accord crucial avec les syndicats après des négociations ardues visant à résoudre la crise persistante au sein de l’éducation nationale. Cet accord représente un tournant majeur, mettant fin à une escalade sans précédent qui a perduré pendant près de trois mois.
Selon un procès-verbal de la réunion, l’accord prévoit une augmentation générale des salaires des enseignants de 1 500 dirhams, répartie en deux tranches égales en janvier 2024 et janvier 2025. De plus, certaines catégories d’enseignants et de cadres du secteur bénéficieront d’augmentations spécifiques allant de 500 à 1 000 dirhams, accompagnées de la revalorisation de certaines indemnités.
L’accord inclut également des engagements antérieurs du Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, tels que le retrait du nouveau statut unifié, préalablement rejeté par les enseignants. Cette mesure sera mise en œuvre lors des réunions entre le comité ministériel désigné par Akhannouch et les syndicats de l’éducation à partir de la semaine prochaine.
Malgré ces avancées significatives, l’accord, représentant un investissement financier de plus de 10 milliards de dirhams, ne garantit pas la résolution totale de la crise, alors que les coordinations des enseignants annoncent un nouveau débrayage de quatre jours à partir du 11 décembre.
La signature de cet accord historique a eu lieu lors d’une réunion présidée par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, en présence de hauts responsables tels que le ministre de l’Éducation nationale, Chakib Benmoussa, et des représentants syndicaux majeurs, dont l’Union marocaine du travail (UMT) et la Confédération démocratique du travail (CDT).