Le Maroc fait face à une situation préoccupante en matière de ressources hydriques, comme indiqué par les récentes données de la Direction générale de l’hydraulique. Dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, le taux de remplissage des grands barrages a dépassé 41%, atteignant 710,67 millions de mètres cubes jusqu’au 13 février 2024.
Cependant, des régions comme Souss-Massa présentent une réalité plus alarmante, avec un taux de remplissage de seulement 13,5%.
Les chiffres détaillés montrent que dans la zone de Loukkos, le barrage Oued El Makhazine affiche un taux de remplissage d’environ 60,4%, comparé à 82,9% l’année précédente. De même, le barrage 9 avril dans la préfecture de Tanger-Assilah ne présente qu’un taux de remplissage de 13,7%, en baisse par rapport aux 19,6% de l’année précédente.
Dans le contexte de la préfecture de M’diq-Fnideq, le barrage de Smir montre un taux de remplissage de 78%, tandis que le barrage Chefchaouen atteint 94,8%. Cependant, les chiffres sont plus préoccupants dans la province d’Al Hoceima, où le barrage Abdelkrim Al Khattabi présente un taux de remplissage de seulement 19,6%, et le barrage Jomoua ne s’élève qu’à 8,8%.
Cette situation met en évidence la nécessité d’une gestion prudente de l’eau et souligne l’importance des mesures d’adaptation face à la pénurie croissante dans certaines régions du Maroc. Les autorités sont appelées à prendre des mesures efficaces pour garantir une utilisation durable de cette ressource essentielle.