Après un premier appel d’offres sans succès, la commune de Casablanca émet un nouvel appel d’offres, mettant l’accent sur la gestion environnementale du Centre d’enfouissement et de valorisation des déchets (CEV). Le cautionnement provisoire est fixé à 30 millions de dirhams, avec une date d’ouverture des plis au 1er mai 2024.
Le magazine Challenge souligne que le délégataire aura pour mission le traitement des déchets, la production de combustible solide de récupération, et surtout, la production de compost de déchets verts. La commune insiste sur la nécessité d’éliminer les émissions d’odeur, mettant un fort accent sur la suppression des pollutions olfactives.
Le cahier des charges spécifie que le délégataire doit mettre en place tous les équipements et mesures nécessaires pour produire du compost selon les normes en vigueur, avec un système automatisé de contrôle des nuisances olfactives. Challenge souligne que la commune accorde une attention particulière à la proposition du délégataire visant à éliminer ces désagréments.
De plus, le délégataire s’engage à valoriser les quantités de biogaz générées par les anciens et futurs casiers de décharge, en cohérence avec les engagements climatiques du Royaume. Il peut également proposer l’utilisation d’énergies renouvelables pour répondre aux besoins énergétiques des installations, y compris la cogénération pour maximiser la transformation du méthane en électricité.
L’article explique que la commune évaluera attentivement les offres en fonction de la capacité des soumissionnaires à répondre aux exigences environnementales, notamment la gestion des odeurs et la valorisation énergétique. La date butoir pour soumettre les offres est fixée au 1er mai, marquant une étape cruciale dans la recherche d’un partenaire pour la gestion déléguée du CEV de Casablanca.