Casablanca se prépare à affronter le stress hydrique avec l’accélération de la station de dessalement d’eau de mer

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Le Maroc se lance dans une course contre la montre pour atténuer les effets du stress hydrique qui pèsent sur la région de Casablanca. La station de dessalement d’eau de mer, annoncée comme la plus grande du Royaume, voit ses travaux débuter en avance sur le calendrier officiel, révèle une revue de presse d’Assabah.

Bien que la cérémonie de pose de la première pierre n’ait pas encore eu lieu, le ministère de l’Équipement et de l’Eau a déjà donné le coup d’envoi aux travaux d’aménagement des zones avoisinantes, conformément au programme établi. Cette décision vise à accélérer le processus de construction afin de répondre rapidement à la pression croissante exercée sur les ressources hydriques de la région.

La mise en place de cette infrastructure majeure intervient à un moment crucial, où la demande en eau dépasse largement l’offre disponible. Avec une population de près de 7 millions d’habitants, la région de Casablanca fait face à un besoin urgent d’eau potable et d’irrigation pour ses terres agricoles.

Le projet, prévu sur une superficie de 50 hectares, ambitionne de produire jusqu’à 200 millions de mètres cubes d’eau dessalée par an, avec une projection de 300 millions de mètres cubes d’ici 2030. Cette capacité impressionnante vise à couvrir les besoins croissants en eau potable de la région, tout en fournissant de l’eau pour l’irrigation agricole.

La mise en place de cette station de dessalement représente un partenariat stratégique entre le Maroc et l’Espagne, avec un consortium maroco-espagnol chargé de sa réalisation. Ce projet s’inscrit dans une vision à long terme visant à garantir un approvisionnement durable en eau potable dans une région confrontée à des défis croissants liés aux changements climatiques et à la rareté des ressources hydriques.

À terme, la station de dessalement d’eau de mer de Casablanca devrait jouer un rôle crucial dans la sécurisation de l’approvisionnement en eau potable pour la région, offrant ainsi une lueur d’espoir dans un contexte où la gestion de l’eau devient de plus en plus critique.

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