Le gouvernement marocain maintient son engagement envers la réforme du secteur éducatif malgré les grèves répétées qui perturbent les écoles. Lors d’un récent point de presse, le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a souligné la détermination de l’exécutif à mener à bien cette réforme cruciale en collaboration étroite avec le corps enseignant.
La crise actuelle, marquée par des grèves nationales et des manifestations massives à Rabat, tourne autour du rejet par une partie des enseignants du nouveau statut unifié. Les enseignants défilent par milliers, réclamant le retrait immédiat de ce statut et l’annulation des retenues sur salaires opérées par le ministère de l’Éducation nationale.
Baitas a assuré que le dialogue reste ouvert du côté du gouvernement, soulignant que l’objectif est de résoudre les préoccupations des enseignants par le biais d’un dialogue transparent. Il insiste sur l’importance de ne pas priver les élèves de cours, soulignant l’équité dans l’accès à l’éducation.
La question des ponctions sur les salaires des grévistes a été soulevée, à laquelle Baitas a répondu en soulignant que cette mesure était une disposition légale non annulable. Cette position soulève des questions sur la nécessité d’un équilibre entre les droits des enseignants et l’application de la loi.
En conclusion, la situation éducative au Maroc se trouve à la croisée des chemins, entre une volonté gouvernementale de réforme et des préoccupations légitimes du corps enseignant. La résolution de cette crise nécessitera un dialogue continu et une recherche de solutions équitables pour assurer un avenir éducatif stable pour tous.