Le Centre national des études et des recherches sur le patrimoine subaquatique, sous la tutelle du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, a récemment annoncé une découverte exceptionnelle au large de la ville d’El Jadida : les épaves de deux navires datant probablement de la seconde moitié du XIXe siècle.
Une initiative de recherche archéologique ambitieuse
Cette découverte s’inscrit dans le cadre d’un programme de recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines, qui vise à identifier de nouveaux sites et à documenter ceux déjà découverts. Ce programme reflète l’engagement croissant du Maroc à préserver et valoriser son patrimoine maritime.
Les caractéristiques des épaves
Les deux épaves retrouvées sont des navires métalliques. L’une se situe près de la plage d’El Jadida, tandis que l’autre a été localisée à proximité de l’entrée du port. D’après les premières analyses, ces navires remontent à une période où l’ancien port d’El Jadida jouait un rôle clé dans le commerce maritime marocain, étant l’un des principaux hubs commerciaux du pays.
Témoignages des archives historiques
Les archives et cartes maritimes de l’époque rapportent de nombreux naufrages à l’entrée du port d’El Jadida. Parmi ces accidents, figurent les navires L’Alcyne, Le Papin, Le Maroc, La Marne, et L’Amazone. Ces incidents étaient principalement causés par les conditions météorologiques défavorables et l’accès difficile au port, avant la construction des brise-lames.
Une richesse patrimoniale à explorer
Cette découverte met en lumière l’importance historique et archéologique de la région d’El Jadida, confirmant son rôle crucial dans l’histoire maritime du Maroc. Elle ouvre également la voie à de futures recherches pour mieux comprendre les pratiques maritimes, les routes commerciales et les défis auxquels faisaient face les navigateurs de l’époque.
Le Centre national des études et des recherches sur le patrimoine subaquatique poursuivra ses efforts pour préserver ces trésors immergés, tout en sensibilisant le public à l’importance de ce patrimoine méconnu.