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Food-Trucks à Casablanca les restaurateurs demandent un mécanisme conjoint pour la gestion du domaine public

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Les restaurateurs de Casablanca expriment leur mécontentement face à la récente décision du Conseil communal autorisant les food-trucks dans la ville. Cette approbation, survenue lors de la dernière session ordinaire, a déclenché une vive réaction de la part de la fédération représentant le secteur de la restauration traditionnelle.

Selon Ahmed Boufekrane, coordinateur national de l’Association des patrons de cafés et restaurants du Maroc, cette mesure est perçue comme une « concurrence déloyale » qui favorise le commerce ambulant au détriment du commerce formel. Il soulève des préoccupations quant à la gestion, l’hygiène et la sécurité sanitaire de ces nouveaux acteurs dans le paysage urbain.

Malgré la popularité internationale des food-trucks en tant qu’option de restauration pratique, accessible et rapide, Boufekrane exprime des inquiétudes quant à la qualité alimentaire et à l’hygiène associées à cette forme de restauration. Il interroge également la capacité de la commune à réglementer ces restaurants mobiles, en particulier en vue d’événements importants tels que le Mondial 2030.

Les restaurateurs soulignent également les implications économiques de cette décision, accusant les propriétaires de food-trucks de bénéficier d’un faible investissement et de charges réduites par rapport aux restaurants traditionnels. La crise de la Covid-19 a déjà conduit à la fermeture de milliers d’établissements à travers le pays, accentuant les difficultés économiques du secteur.

En réponse à cette situation, la Fédération nationale des propriétaires de cafés et de restaurants a réagi rapidement en saisissant le wali de Casablanca-Settat, Mohamed Mhidia. Dans une lettre datée du 29 novembre, la Fédération sollicite une audience urgente pour discuter des préoccupations liées à cette décision et propose un dialogue sur la gestion de l’occupation du domaine public. La Fédération profite également de cette occasion pour partager la vision des professionnels du secteur, présentée dans un projet de loi actuellement en discussion avec les ministères et les institutions concernées.

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