Jean Castex entendu dans une enquête pour détournement de fonds publics

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L’ancien premier ministre français, Jean Castex, a été placé en garde à vue le jeudi 13 février 2025, dans le cadre d’une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics. Cette enquête fait suite à un signalement de l’association Anticor, spécialisée dans la lutte contre la corruption. citeturn0search0

Les faits reprochés remontent à la période où M. Castex présidait la communauté de communes de Conflent Canigo, dans les Pyrénées-Orientales, entre 2015 et 2020. L’enquête porte sur des aides financières accordées en 2017 et 2018 à la société Selecom, spécialisée dans la couverture téléphonique. Cette entreprise, alors en difficulté financière, a bénéficié de deux opérations financières avantageuses de la part de la communauté de communes : le rachat de l’un de ses bâtiments pour 450 000 euros et le renouvellement d’un crédit-bail portant sur deux bâtiments pour un prix initialement prévu pour un seul.

Jean Castex, ainsi que deux anciens vice-présidents et le directeur général des services de la communauté de communes, ont été entendus par les enquêteurs de la section de recherche de la gendarmerie. À l’issue de sa garde à vue, M. Castex a déclaré avoir répondu à toutes les questions et se tenir sereinement à la disposition de l’autorité judiciaire. Il a également précisé que les opérations en question visaient à sauver une entreprise locale en difficulté et qu’il n’en avait tiré aucun enrichissement personnel.

Anticor a rappelé que l’infraction de détournement de fonds publics peut être constituée dès lors que des fonds publics sont utilisés à des fins étrangères à l’intérêt général, même en l’absence d’enrichissement personnel.

L’enquête se poursuit pour déterminer si les actions entreprises par la communauté de communes étaient conformes à la législation en vigueur.

 

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