Le chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, a été tué lors d’une frappe aérienne israélienne qui a visé le quartier général du mouvement dans la banlieue sud de Beyrouth, selon des informations rapportées par Reuters ce dimanche.
Le corps de Nasrallah a été extrait du site de l’explosion, et selon des sources médicales et sécuritaires, il ne portait aucune trace de blessures visibles, laissant supposer que la cause de la mort serait due à la pression de l’explosion.
Un communiqué du Hezbollah publié samedi a confirmé la mort de son leader sans fournir de détails supplémentaires sur les circonstances de sa disparition ni sur la date de ses funérailles.
L’armée israélienne a déclaré que plus de 20 autres membres de l’organisation, dont des commandants proches de Nasrallah, ont également été tués dans l’attaque. Parmi eux, Ali Karake, Ibrahim Hussein Jazini, Samir Taoufiq Dib, Abed al-Amir Muhammad Sablini et Ali Naaf Ayoub, tous considérés comme des membres clés du mouvement.
Cette attaque survient dans un contexte d’intensification des hostilités entre Israël et le Hezbollah. Après l’attaque surprise du Hamas contre Israël le 7 octobre, le Hezbollah, soutenu par l’Iran, a commencé à lancer des roquettes sur le nord d’Israël. Ces affrontements transfrontaliers meurtriers ont provoqué le déplacement de milliers de civils des deux côtés de la frontière israélo-libanaise.
Alors que l’armée israélienne continue ses opérations contre le Hamas à Gaza, elle a redirigé une partie de ses efforts militaires vers le front nord, en raison de l’implication active du Hezbollah dans le conflit.