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Lundi à Rabat, sous la présidence du Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, le Maroc a signé une convention stratégique pour accélérer sa transition énergétique.
Grâce à ce partenariat, les entreprises industrielles marocaines pourront accéder à 5 gigawatts d’électricité verte d’ici 2030.
Cette initiative s’inscrit dans la stratégie nationale d’énergie renouvelable et dans le programme de transformation industrielle du Royaume.
Un partenariat public sans précédent
En effet, cette convention réunit tous les acteurs publics clés du secteur énergétique et économique :
le ministère de l’Économie, celui de la Transition énergétique, le ministère délégué au Budget, l’ONEE, MASEN et l’ANGSPE.
L’objectif est clair : optimiser les coûts, clarifier les rôles et garantir la stabilité des projets sur le long terme.
Ainsi, le Maroc renforce la fiabilité de son offre énergétique verte pour les investisseurs.
Les ambitions énergétiques du Royaume
Actuellement, 46 % de l’électricité produite au Maroc provient de sources renouvelables.
D’ici 2030, ce taux doit atteindre 52 %, conformément à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Cette convention s’inscrit donc directement dans le Programme National de l’Énergie Renouvelable (PNER).
En même temps, elle renforce les partenariats entre établissements publics pour une meilleure efficacité.
Des résultats concrets pour l’industrie
Lors du troisième Forum national de l’Industrie, Akhannouch a partagé des chiffres encourageants :
la valeur ajoutée des industries manufacturières a progressé de +3,3 % en 2024 (contre 3,1 % en 2023).
De plus, les exportations industrielles atteignent 389 milliards de dirhams, et 35 % des investissements directs étrangers vont à l’industrie.
Le Maroc mise aussi sur ses infrastructures :
le port Tanger Med, un réseau autoroutier de 1 600 km, le train à grande vitesse, et plus de 150 zones industrielles.
Ces espaces couvrent 400 000 hectares et ciblent des secteurs stratégiques comme l’automobile, l’aéronautique, la pharmacie et l’électronique.
Réformes pour renforcer la compétitivité
Par ailleurs, le gouvernement a lancé plusieurs réformes clés :
simplification fiscale, meilleure prévisibilité, et accélération du remboursement de la TVA.
En outre, le Nouveau Pacte d’Investissement facilite l’accès au marché.
Malgré les tensions mondiales, le Maroc a gelé les prix de l’électricité depuis 2022, soutenant ainsi l’industrie à faible émission carbone.
Vers un hub régional d’hydrogène vert
Désormais, le développement de l’hydrogène vert et de l’électricité compétitive devient un pilier central de la stratégie énergétique.
Cela permettra au Maroc de répondre aux normes internationales et de consolider une industrie durable, décarbonée et compétitive.
Aujourd’hui, 87 % des exportations marocaines sont déjà des produits manufacturés.
Cela prouve que la transformation industrielle est bel et bien en marche.
En somme, cette convention confirme le leadership africain du Maroc dans la transition énergétique.
D’ici 2030, le Royaume ambitionne de devenir un hub régional d’énergie verte, attirant investissements, innovations et emplois qualifiés.
