Un récent dialogue entre le gouvernement marocain et les syndicats d’enseignants aborde des questions cruciales telles que les indemnités, les primes, et la promotion tant attendue. Une proposition de prime annuelle de 10 000 dirhams a été mise sur la table, mais les enseignants, confrontés à une charge de travail accrue, l’ont rejetée. Younes Firachine explique que ce refus souligne les préoccupations des enseignants face à des conditions de travail plus exigeantes.
Un autre point de discorde concerne la promotion des enseignants. Depuis le recrutement à l’échelle 10 en 2013, environ 24 000 enseignants sont restés sans promotion depuis des années, créant un mécontentement au sein de la communauté éducative. Les négociations actuelles visent à trouver des solutions rapides pour accélérer ces promotions longtemps attendues.
Youssef Allakouch, secrétaire général de la Fédération libre de l’enseignement affiliée à l’UGTM, assure que les négociations progressent favorablement. Il souligne l’engagement des parties prenantes à parvenir à un accord avant l’adoption du projet de loi de finances en cours, afin de garantir les ressources nécessaires et de mettre en œuvre les changements dès le début de l’année 2024. Allakouch appelle également les enseignants en grève à reprendre les cours, soulignant la volonté d’obtenir des hausses salariales bien avant janvier 2024.