Le Projet de Loi de Finances 2026 (PLF 2026) marque une nouvelle étape vers la formalisation de l’économie au Maroc. Il s’inscrit dans la continuité des réformes économiques initiées par le Royaume. L’objectif est de réduire le poids du secteur informel. Ainsi, il vise à stimuler une croissance plus structurée. Sous l’Axe 1, le gouvernement annonce la consolidation de l’intégration du secteur informel. C’est un enjeu majeur pour la compétitivité nationale.
Mesure phare : l’élargissement de la retenue à la source
L’une des principales mesures prévues dans ce cadre est l’élargissement de la retenue à la source. Elle s’applique à l’impôt sur les sociétés (IS) et à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).
Concrètement, cette disposition s’appliquera désormais aux rémunérations versées. Cela concerne les prestations fournies par certaines personnes morales. Cette réforme vise à renforcer la traçabilité des transactions. De plus, elle doit garantir une meilleure équité fiscale entre les entreprises. L’élargissement de la retenue à la source doit encourager la formalisation. Il permet également une concurrence loyale entre tous les acteurs du marché.
Un levier pour la justice fiscale et l’assiette
En intégrant davantage d’opérateurs économiques au système fiscal officiel, le gouvernement entend mobiliser de nouvelles recettes. Par conséquent, il veut réduire la pression sur les contribuables déjà déclarés.
L’élargissement de la retenue à la source constitue un outil clé. Il permet de renforcer la transparence et la justice fiscale. Cette orientation est conforme à la loi-cadre portant réforme du système fiscal national.
Une approche progressive pour une croissance inclusive
Le PLF 2026 témoigne donc d’une approche équilibrée. Il combine incitations à la formalisation et contrôles renforcés. Finalement, cette dynamique s’inscrit dans la stratégie globale du Royaume. Elle vise à accroître la productivité, améliorer l’emploi formel et favoriser une croissance durable et inclusive.

