À fin septembre 2024, le déficit budgétaire du Maroc s’est établi à 26,6 milliards de dirhams (MMDH), en nette amélioration par rapport aux 35,2 MMDH enregistrés à la même période en 2023, selon les données publiées par la Trésorerie Générale du Royaume (TGR). Cette réduction du déficit reflète une gestion budgétaire plus rigoureuse, soutenue par un solde positif de 17,3 MMDH généré par les comptes spéciaux du Trésor (CST) et les services de l’État gérés de manière autonome (SEGMA).
Les recettes ordinaires brutes ont atteint 264,8 MMDH, enregistrant une hausse de 12,5% par rapport à l’année précédente, principalement en raison de l’augmentation des impôts directs (+13,6%), des droits de douane (+11,8%), des impôts indirects (+16,3%) et des recettes non fiscales (+4,1%).
Du côté des dépenses, celles-ci ont augmenté de 2,8% sous l’effet de la hausse des dépenses en biens et services (+6,3%) et des charges d’intérêts de la dette (+18,6%), malgré une baisse significative des dépenses de compensation (-60,9%). Les dépenses émises au titre du budget général se sont établies à 362,9 MMDH, en léger recul de 0,6% par rapport à la même période en 2023.
Les recettes des comptes spéciaux du Trésor ont atteint 128,5 MMDH, tandis que les dépenses émises ont été de 112 MMDH, permettant un solde positif de 16,5 MMDH. Quant aux SEGMA, leurs recettes ont diminué de 9,4% pour atteindre 1,81 MMDH, avec des dépenses en baisse de 3,9%, soit 1,03 MMDH.
Ces résultats soulignent une stabilisation des finances publiques marocaines, marquée par une maîtrise des dépenses et une augmentation des recettes, dans un contexte économique exigeant.