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Le soutien de la France au plan d’autonomie marocain pour le Sahara a déclenché une vive réaction de la part de l’Algérie. Le communiqué du ministère des Affaires étrangères algérien, publié ce jeudi sur X, révèle l’annonce officielle de la France en faveur du plan proposé par Rabat, un geste que l’Algérie considère comme « inattendu, inopportun et contre-productif ».
La France a officiellement informé les autorités algériennes de son soutien « sans équivoque et sans nuance » au plan d’autonomie marocain pour le Sahara, un projet défendu depuis longtemps par le Royaume du Maroc. Cette déclaration a été confirmée par le ministère algérien des Affaires étrangères, dirigé par Ahmed Attaf, qui a immédiatement exprimé sa profonde désapprobation.
L’Algérie a réagi avec une grande véhémence, qualifiant la décision française de « calcul politique douteux » et moralement contestable. Dans un communiqué au ton menaçant, le gouvernement algérien a critiqué la France pour une action qui, selon lui, prolonge l’impasse au Sahara Occidental et renforce le fait accompli colonial.
« Le Gouvernement algérien tirera toutes les conséquences qui découlent de cette décision française, dont le Gouvernement français assume seul la pleine et entière responsabilité », a conclu le ministère des Affaires étrangères algérien.
Cette prise de position française, émanant d’un membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies, est perçue par l’Algérie comme une rupture avec les décisions de cet organe et la légalité internationale. Elle intervient également à un moment où plusieurs pays, tels que la Slovénie, l’Ukraine et l’Allemagne, ont exprimé leur soutien au plan d’autonomie marocain, renforçant ainsi la position de Rabat sur la scène internationale.
La réaction algérienne au soutien de la France au plan d’autonomie marocain pour le Sahara souligne les tensions persistantes dans la région et les divergences sur les solutions proposées pour ce conflit de longue date. Le soutien international croissant au plan marocain pourrait bien changer la dynamique diplomatique autour de cette question sensible.
