L’artisanat marocain a toujours été réputé pour sa qualité, son authenticité et son héritage culturel. Cependant, pour prospérer dans un marché mondial de plus en plus compétitif, l’industrie artisanale marocaine doit faire preuve d’ingéniosité, d’innovation et d’une approche marketing solide. C’est dans ce contexte que des leaders du secteur, du gouvernement et du monde des affaires se sont réunis lors d’une récente réunion du Conseil National des Entreprises (CNE) pour discuter des opportunités et des défis de l’artisanat marocain.
Le Président de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) a souligné l’importance de l’économie sociale et solidaire (ESS) dans le pays et a appelé à une évolution du cadre légal et réglementaire pour soutenir les acteurs de l’ESS. Il a insisté sur la nécessité de fournir un accès accru à diverses sources de financement et de faciliter l’accès aux marchés pour ces entreprises. De plus, il a encouragé le secteur privé à renforcer sa responsabilité sociale des entreprises (RSE) et à partager équitablement la valeur avec leur écosystème.
La Ministre a également exprimé son optimisme quant au développement du Maroc, en particulier dans les secteurs du tourisme, de l’artisanat et de l’ESS. Le secteur du tourisme enregistre déjà des performances impressionnantes, avec un taux de récupération des arrivées supérieur à la moyenne mondiale. L’artisanat est en cours de modernisation pour améliorer la compétitivité des acteurs et augmenter les exportations. En ce qui concerne l’ESS, un travail est en cours pour développer une loi cadre visant à rendre le secteur durable et inclusif, avec pour objectif une contribution de 8% au PIB d’ici 2035.
De plus, le gouvernement s’engage à reconstruire les zones touchées par le séisme d’Al Haouz, en réponse aux directives du Roi Mohammed VI. Cela comprend la réparation des dommages aux établissements touristiques, aux ateliers artisanaux et aux coopératives, ainsi que le lancement de projets générateurs d’emplois pour stimuler le développement socio-économique de ces régions.
La réunion du CNE a également mis en lumière les priorités de la CGEM, axées sur le renforcement de la souveraineté industrielle, la réduction des charges des entreprises, le développement du capital humain et la préparation d’un avenir connecté et inclusif pour le Maroc.
En conclusion, l’artisanat marocain joue un rôle clé dans le développement de l’économie sociale et solidaire du pays. L’innovation, la compétitivité et le marketing efficace sont essentiels pour propulser l’artisanat marocain sur la scène internationale, tout en contribuant à la vision de développement du Maroc à l’horizon 2035.