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Le ministère de l’Éducation nationale étudie actuellement la possibilité d’introduire des dispositifs de brouillage dans les centres d’examen du baccalauréat. Cette initiative vise à empêcher l’utilisation de téléphones portables et autres moyens de communication numérique pendant les épreuves, afin de limiter les risques de fraude.
Selon des sources proches du dossier, des tests techniques sont en cours dans certaines académies pour évaluer l’efficacité de ces systèmes. L’objectif est de bloquer temporairement les réseaux de téléphonie mobile et les connexions Internet dans les salles d’examen, tout en évitant de perturber les infrastructures voisines. Aucune décision finale n’a encore été prise concernant une généralisation à l’échelle nationale.
D’autres mesures sont également prévues pour encadrer le déroulement des épreuves du BAC 2025. Il s’agit notamment du renforcement des contrôles à l’entrée des établissements, de la détection d’appareils électroniques, ainsi que de la stricte interdiction des objets connectés dans les centres. L’accent est également mis sur la sensibilisation des candidats et des surveillants aux règles en vigueur et aux sanctions prévues en cas d’infraction.
Sur le plan légal, la triche aux examens reste une infraction sévèrement punie par la loi marocaine. Le cadre juridique en vigueur prévoit des peines pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison, ainsi que des amendes en fonction de la nature des faits.
Le ministère précise que l’ensemble de ces mesures s’inscrit dans une démarche de régulation et de sécurisation des examens, qui s’adapte chaque année aux évolutions technologiques. Les résultats des expérimentations en cours permettront d’orienter les choix pour les sessions à venir.
