– La Coordination nationale des victimes du séisme d’Al Haouz a annoncé la reprise imminente de ses manifestations, dénonçant l’inaction des autorités et la lenteur du processus d’indemnisation des familles sinistrées.
Des déclarations en décalage avec la réalité
Dans un communiqué officiel, la Coordination critique les propos de Fatima-Zahra Mansouri, ministre qui a salué la solidarité des Marocains après la catastrophe. Selon les victimes, ces déclarations sont en totale contradiction avec leur vécu, marqué par la précarité et l’exclusion du processus d’indemnisation.
Familles en détresse et errance prolongée
Les familles les plus vulnérables, veuves, personnes âgées et familles pauvres, ont dû affronter de grandes difficultés de déplacement, des pressions psychologiques et sanitaires, tout en restant dans l’attente d’une indemnisation équitable depuis deux ans. La Coordination déplore la perte de leurs maisons et de leurs biens, ainsi que l’absence de réponse concrète des autorités.
Soutien aux mouvements pacifiques
La Coordination a exprimé son soutien au mouvement de jeunesse “Génération Z”, qui a intégré dans ses revendications la fin des souffrances des victimes et le règlement urgent de leurs dossiers. Elle a également réaffirmé son appui à toutes les formes de protestation pacifique visant à défendre le droit à la santé, à l’éducation, à l’emploi, au logement et à la dignité humaine.
Contexte du séisme
Le séisme d’Al Haouz, survenu il y a deux ans, a causé d’importants dégâts matériels et humains, laissant des milliers de familles dans une situation de grande précarité. Malgré les promesses, les indemnisations restent insuffisantes et la détresse des sinistrés perdure.

