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Du 28 au 30 mai 2025, l’équipe de Heure du Journal a eu le privilège de participer à la deuxième édition du GITEX Africa à Marrakech. Ce rendez-vous incontournable de l’innovation technologique sur le continent africain a été une véritable immersion dans l’écosystème digital en pleine ébullition.
En parcourant les différents halls, nous avons été frappés par la diversité des exposants, la richesse des échanges et la qualité des solutions présentées. Des startups locales aux géants internationaux du numérique, tous avaient un message clair : l’Afrique est prête pour une transformation digitale durable, inclusive et souveraine.
Pour notre rédaction, le GITEX Africa 2025 n’a pas été seulement un salon, mais une expérience humaine et professionnelle unique. Nous avons pu assister à des keynotes inspirantes, découvrir des solutions de pointe, et surtout rencontrer des acteurs clés de l’écosystème tech africain, avec lesquels nous partageons une même ambition : mettre en lumière les innovations qui façonnent l’avenir du continent.
Parmi les rencontres marquantes de cette édition, celle avec Mme Wafae Erraki, Regional Sales Manager chez Liferay, nous a particulièrement interpellés par la clarté de sa vision et la pertinence des solutions proposées.
Interview exclusive avec Mme Wafae Erraki – Liferay
À travers cet échange, Mme Erraki nous présente la stratégie de Liferay, entreprise spécialisée dans les plateformes digitales d’expérience (DXP), et ses ambitions pour le marché africain.
1. Quelles sont les principales solutions ou innovations que vous proposez actuellement ?
« Aujourd’hui, Liferay propose une plateforme unifiée qui permet aux organisations de créer des expériences digitales sur-mesure tout en optimisant leurs processus métiers.
Nos innovations clés s’articulent autour de l’intégration de l’intelligence artificielle, l’automatisation des workflows, et une flexibilité cloud renforcée. Nous permettons ainsi aux entreprises de construire des portails clients, des environnements collaboratifs et des parcours utilisateurs plus fluides. Grâce à l’IA, notre plateforme favorise une création de contenu accélérée, des processus métiers intelligents et une personnalisation plus poussée. »
2. Quels sont les profils ou secteurs de vos clients actuels ?
« Nous travaillons avec des institutions publiques et des entreprises privées issues de secteurs comme la banque, l’assurance, les télécommunications ou encore la santé. Ce qui les unit, c’est leur volonté d’offrir des expériences digitales performantes et sécurisées, en s’appuyant sur une plateforme évolutive et adaptable à leurs défis. »
3. Que présentez-vous de spécifique à cette édition du GITEX ?
« Nous avons dévoilé de nouvelles fonctionnalités de Liferay DXP, dont :
L’IA générative pour la création de contenu intelligent
Des capacités omnicanal avancées
Des outils simplifiés pour le développement d’applications métiers.
Notre but est d’aider les entreprises africaines à accélérer leur digitalisation, quelle que soit leur maturité numérique. Cette édition marque aussi notre volonté de bâtir des partenariats solides avec des acteurs locaux. »
4. Quel est l’intérêt pour vous d’avoir un stand en propre à ce salon ?
« Avoir un stand à GITEX Africa est essentiel pour nous. Cela nous permet de rencontrer directement les décideurs africains, d’écouter leurs besoins et de construire des relations de proximité.
Nous avons également eu le plaisir d’accueillir sur notre stand trois partenaires de confiance : Al Namate IT Services, Veone, et Digin Factory, avec lesquels nous œuvrons pour un numérique inclusif, proactif et contextualisé aux réalités locales. »
Un bilan plus que positif pour Heure du Journal
Au terme de cette édition, notre équipe repart avec une certitude : l’Afrique numérique n’est plus un projet, c’est une réalité en marche. Le GITEX Africa nous a permis de mesurer concrètement l’ampleur des initiatives, l’expertise locale grandissante, et surtout la volonté collective de faire du digital un levier de développement socio-économique.
Merci à tous les acteurs rencontrés, et à Mme Wafae Erraki pour son éclairage précieux. Ce type de rencontre nourrit notre mission journalistique : porter la voix des bâtisseurs du futur africain.
