Le bracelet électronique opérationnel au Maroc dès août 2025 : une réforme judiciaire en marche

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Le Maroc s’apprête à franchir une étape majeure dans la modernisation de son système judiciaire avec l’introduction du bracelet électronique. Annoncé par le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, ce dispositif sera effectif à partir d’août 2025 et permettra aux condamnés à des peines légères de purger leur peine à domicile sous surveillance électronique.

Une alternative à l’incarcération

L’adoption du bracelet électronique s’inscrit dans une logique de décongestion des établissements pénitentiaires marocains. En offrant aux détenus non dangereux la possibilité d’exécuter leur peine en milieu ouvert, cette mesure vise à favoriser leur réinsertion sociale tout en réduisant la pression sur les prisons.

Ce système de surveillance à distance repose sur un dispositif fixé à la cheville du condamné, permettant aux autorités de suivre ses déplacements en temps réel. Toute violation des conditions imposées, telles que le respect d’un périmètre de circulation restreint, entraînerait des sanctions plus sévères.

Un enjeu de modernisation et d’efficacité

L’introduction de cette technologie répond à une double exigence : humaniser les peines tout en renforçant l’efficacité du système pénal. Le recours au bracelet électronique permettra d’éviter la stigmatisation associée à la prison et de préserver les liens familiaux et professionnels des condamnés.

Toutefois, ce dispositif pose plusieurs défis, notamment en matière de protection des données personnelles et de capacité des autorités à assurer un suivi efficace des condamnés. Le succès de cette réforme dépendra de la mise en place d’une infrastructure technologique robuste et d’un cadre législatif clair.

Vers une justice plus adaptée aux réalités contemporaines

Avec cette mesure, le Maroc suit la tendance adoptée par de nombreux pays européens où le bracelet électronique est utilisé depuis plusieurs années comme alternative à l’incarcération pour certains délits.

 

Le déploiement prévu en août 2025 marque ainsi une avancée significative vers une justice plus moderne et proportionnelle, adaptée aux enjeux de la réhabilitation et de la réinsertion sociale. Il reste à voir comment cette mesure sera mise en œuvre concrètement et quels en seront les effets sur le système judiciaire marocain.

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