Le rideau est tombé dimanche sur les travaux des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI à Marrakech, marquant un succès pour le Maroc en tant que pays hôte. La Thaïlande prend le flambeau pour l’organisation des prochaines Assemblées. Le Royaume chérifien a une fois de plus confirmé son rôle de destination majeure pour les événements internationaux. La ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, a dressé un bilan positif de cette manifestation internationale.
Au cours de la semaine, l’élite de la finance internationale s’est réunie dans la ville ocre pour débattre de questions cruciales liées au climat, aux politiques de financement et à la croissance économique. Plus de 12 000 personnes de 190 pays, 1 500 journalistes et de nombreux représentants de la société civile ont participé à l’événement. La ministre Nadia Fettah a qualifié cette participation de « performance très notable et importante pour notre pays ».
La ministre a souligné que ces Assemblées annuelles ont été l’occasion de démontrer la capacité du Maroc à faire face aux défis, citant en particulier la réponse rapide et efficace aux conséquences d’un tremblement de terre dans la région d’Al Haouz. Cela a permis de tenir la promesse d’organiser l’événement selon les meilleurs standards internationaux.
Nadia Fettah a insisté sur la qualité exceptionnelle de l’organisation, qui a dépassé les attentes. Elle a noté que les discussions et les échanges ont été d’un très haut niveau, et le Maroc, avec plus de 50 représentants dans les panels, a joué un rôle actif dans des discussions d’importance mondiale, régionale et continentale.
Il convient de souligner que la tenue des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI a été reportée à deux reprises en raison de la pandémie. Cette édition a marqué le retour de ces deux institutions de Bretton Woods sur le sol africain, 50 ans après leur dernière visite. Des intervenants issus du secteur public, du secteur privé, de la société civile et du monde universitaire se sont réunis pour discuter de questions mondiales telles que la conjoncture économique mondiale, la lutte contre la pauvreté, le développement économique et l’efficacité de l’aide.