Malgré les efforts déployés par le gouvernement pour apaiser les enseignants et cadres du secteur éducatif, les tensions persistent. La Coordination nationale du secteur de l’éducation a récemment annoncé une grève nationale du 21 au 23 novembre, accompagnée de sit-in et de marches régionales.
Des actions qui soulèvent des inquiétudes quant à l’impact sur l’année scolaire et le niveau des apprenants, déjà affectés par la pandémie de Covid-19.
La grève survient après que le ministère de l’Éducation nationale a appelé à une réunion avec les syndicats les plus représentatifs. Cependant, trois syndicats majeurs, dont le Syndicat national de l’enseignement affilié à la CDT, la Fédération nationale de l’enseignement relevant de l’UMT, et le Syndicat national de l’enseignement affilié à la FDT, ont rejeté cette invitation. L’UMT a qualifié la réunion de « tentative de fuite en avant », soulignant avoir déjà participé à des rencontres avec le Chef du gouvernement et le ministre de l’emploi.
La Confédération démocratique du travail partage cette position, estimant que toute solution devrait émaner de la commission ministérielle présidée par le Chef du gouvernement. Un membre de la Confédération a souligné l’importance d’un dialogue sérieux pour restaurer la crédibilité de l’école.
Le Syndicat national de l’enseignement affilié à la CDT a rejoint le mouvement de protestation, appelant à une grève nationale les 21, 22 et 23 novembre, suivie de marches régionales à partir du 3 décembre 2023. Le syndicat attribue les tensions actuelles dans le secteur éducatif à la responsabilité du ministère et exhorte le gouvernement à répondre positivement aux revendications légitimes des acteurs de l’éducation. Ils appellent également à des initiatives concrètes pour revisiter le système éducatif de manière globale.