Le mois de mai 2025 n’a pas dérogé à la tendance : la chaleur s’est imposée une fois de plus comme la nouvelle norme, selon les données révélées par le service européen Copernicus sur le changement climatique.
Des températures record sur terre comme en mer
Les relevés de l’observatoire indiquent que mai 2025 a été l’un des mois de mai les plus chauds jamais enregistrés à l’échelle mondiale, aussi bien sur les continents que sur les océans. Cette chaleur prolongée, qui s’étend désormais sur plus d’un an, alimente les craintes croissantes autour de l’accélération du réchauffement climatique.
Un enchaînement inquiétant de records
Ce mois de mai s’inscrit dans une série de records mensuels consécutifs : c’est le 12e mois d’affilée où les températures mondiales battent les moyennes historiques. En Méditerranée, dans certaines zones d’Afrique du Nord, d’Amérique du Sud et d’Asie, les températures ont franchi des seuils critiques, provoquant des vagues de chaleur inhabituelles pour la saison.
Les océans aussi surchauffent
Les températures de surface des océans, en particulier dans l’Atlantique Nord et le Pacifique tropical, ont atteint des niveaux alarmants. Or, la chaleur marine affecte les écosystèmes marins, l’intensité des ouragans et la régulation du climat global. Copernicus souligne que les mers n’ont jamais été aussi chaudes pour un mois de mai depuis le début des observations satellitaires.
Des conséquences bien réelles
Cette montée persistante des températures n’est pas qu’une donnée abstraite. Elle s’accompagne d’événements extrêmes plus fréquents : incendies, sécheresses, inondations et pertes agricoles. Pour les scientifiques, l’humanité entre dans une ère climatique nouvelle, où les normes passées ne sont plus valables et où l’adaptation devient un impératif vital.
Le rôle de l’activité humaine
Si le phénomène El Niño a contribué à cette surchauffe, les émissions de gaz à effet de serre restent le moteur principal. Le rapport de Copernicus rappelle que seule une réduction drastique des émissions de CO₂ et de méthane peut encore limiter les effets à venir.
Un appel urgent à l’action
Face à cette « normalité » qui devient dangereuse, les experts climat lancent une nouvelle fois un appel : il est urgent de revoir nos modes de vie, notre consommation d’énergie et nos politiques environnementales.